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Le 11 mai 2020, le jour où on a commencé à porter un masque dans les transports

Le 11 mai 2020, le jour où on a commencé à porter un masque dans les transports

Le masque ne sera plus obligatoire à partir du lundi 16 mai, a fait savoir le ministre de la santé Olivier Véran, mercredi 11 mai, en raison de l'amélioration de la situation épidémique. L'occasion de revenir deux ans en arrière. Le 11 mai 2020, premier jour de déconfinement, ce reportage de France 2 rendait compte de la situation dans les transports en commun.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 12.05.2022
 

À partir du lundi 16 mai, il ne sera plus obligatoire d’avoir le visage protégé dans le train, le métro, et tous les transports publics, a annoncé Olivier Véran mercredi 11 mai, à l’issue du Conseil des ministres. Seule restera valable l'obligation du port du masque dans les établissements médicaux.

Cette annonce, justifiée par « l'amélioration de la situation épidémique », selon les propos du ministre de la santé, coïncide avec l'anniversaire des deux ans du premier déconfinement, le 11 mai 2020. L'occasion de plonger dans les archives (même réentes) de l'INA, et retrouver les premières images du port massif du masque dans les transports.

Le sujet placé en tête d'article est un reportage de France 2 du 11 mai 2020, diffusé dans le journal de 20h d'Anne-Sophie Lapix. Le journaliste Julien Bigard s'était rendu le matin dans les transports en commun parisien, et livrait ses impressions. Alors que le port du masque n'était à cette date pas encore obligatoire (il le sera avec la loi du 20 juillet 2020 rendant obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos), force était de constater que les Franciliens étaient presque déjà tous équipés de masques chirurgicaux.

Masque de plongée

Rares sont ceux qui n'en avaient pas, comme ce jeune emmitouflé dans son manteau à capuche. Arrêté par le service d'ordre de la RATP, il se voyait remettre un masque. Ou bien cette personne, munie d'un masque de plongée ! Dans ce même espace de la station de RER de Châtelet-Les Halles, des agents de la région Ile-de-France distribuaient eux-aussi, « comme des petits pains » des masques aux usagers. Toujours à Châtelet-Les Halles, on pouvait croiser ce matin du 11 mai un « homme en bleu » équipé d'un grand réservoir de gel hydroalcoolique installé dans son dos, pulvérisant à la demande le précieux gel antibactérien dans les mains des usagers.

Quant à l'affluence tant redoutée par les pouvoirs publics en ce grand jour de déconfinement, elle avait été limitée. Mais avait varié fortement entre le RER et le métro. Dans le premier, on le voit sur les images du reportage en gare du Nord, en heure de pointe, une rame du RER B semblait presque aussi bondée qu'à l'accoutumée. Conséquence : « les gestes barrières sont impossibles à respecter. »

La situation était bien différente dans le métro, « loin d'être plein, avec 20% [de remplissage] par rapport à un jour habituel » expliquait Julien Bigard. L'une des explications était que « beaucoup d'usagers [avaient] décalé leurs horaires pour éviter le rush.» Même situation dans les trains régionaux (les Transiliens), où « malgré quelques trains pleins [...] les gestes barrières [avaient] pu être respectés. »

Si cette première journée du 11 mai 2020 s'était bien déroulée et avec des usagers largement équipés de masques chirurgicaux, le reportage concluait en rapportant que « la SNCF et la RATP [s'attendaient] à des journées plus compliquées avec la réouverture des écoles. »

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