Alexandra Lamy est née le 14 octobre, elle fête ses 50 ans ce 14 octobre. Après avoir suivi des cours de théâtre au conservatoire de Nîmes, où elle perdra son accent, la comédienne débute sa carrière au début des années 1990. Mais le grand public la découvre dans le rôle de "Chouchou", dans la série télévisée à succès "Un gars, une fille", aux côtés de Jean Dujardin, en 1999. Avant de débarquer à la télévision, l'actrice avait fait ses armes au théâtre. En 1996, elle jouait au théâtre Saint Georges avec Philippe Khorsand et de Bernard Ménez dans la pièce de théâtre intitulée Le Portefeuille.
Le 13 janvier 1996, Alexandra Lamy est invitée dans l'émission" W & compagnie" de Paul Wermus pour évoquer cette actualité. A 24 ans, elle joue le rôle-titre de cette comédie. Souriante, pas impressionnée pour deux sous, la jeune actrice répond avec gentillesse aux questions de l'animateur, plus cabotin qu'intéressé par sa carrière. Tout au long de cette interview, l'actrice qui interprète le rôle d'une femme de ministre très pieuse, aura bien du mal à parler de sa pièce. La comédienne, après être parvenue à déclarer son admiration pour ses partenaires, va subir le flot des questions provoquantes de l'animateur : à propos de son apparition "en nuisette sur la scène", son petit ami du moment un peu trop présent. Auxquelles s'ajouteront les remarques grivoises de son partenaire Bernard Ménez, également présent sur le plateau, et plus étonnant, une question de Christine Richard, la co-animatrice, lui demandant si elle a "couché pour réussir".
"Je trouve qu'on a un métier extraordinaire"
L'actrice aura peu l'occasion de parler théâtre mais lorsque Paul Wermus va tenter de la piéger en lui demandant de déclamer au débotté des vers de Célimène qu'elle rêve de jouer, elle y parviendra avec brio. Elle parviendra tout de même à évoquer sa joie de faire ce métier et son horreur des comédiens qui se plaignent : "Parce que je trouve qu'on a un métier extraordinaire et je ne vois pas en quoi on peut se plaindre. C'est un métier qu'on a envie de faire, on est passionnés, et se plaindre c'est incroyable ". Elle expliquera, enfin, sa vision de l'ambition positive : "Dans le sens où j'ai envie d'avoir des rôles qui m'intéressent, jouer des personnages, avancer". En fin d'interview, elle devra aussi se justifier d'avoir fait des publicités pour vivre, auprès d'un Paul Wermus provocateur, lui assénant : "Vous n'avez pas de mauvaise conscience à faire ce genre de choses ?"
Une interview parfois sexiste dont Alexandra Lamy sortira finalement avec élégance.