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La dislocation du front républicain entre 2002 et 2017

La dislocation du front républicain entre 2002 et 2017

Les consignes de vote pour le second tour de la présidentielle sont dispersées entre Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Eric Zemmour, Jean Lassalle ou Nathalie Arthaud. Entre ceux qui en donnent, et ceux qui n'en donnent pas. L’occasion de revenir sur deux élections présidentielles, celles de 2002 et 2017. Quelles étaient les consignes de vote à l’époque ?

Par la rédaction de l'INA - Publié le 13.04.2022
 

Chaque candidat déchu au premier tour y est allé, ou pas, de sa consigne de vote. Mais qu’en était-il en 2002 et en 2017 quand l’extrême droite se qualifiait au second tour de la présidentielle ?

2002. Face à Jean-Marie Le Pen, l’immense majorité des candidats perdants au premier tour appelle à faire barrage au FN. D’Olivier Besancenot, candidat anticapitaliste, à Alain Madelin, candidat à droite, ils sont plusieurs à appeler au front républicain. Corinne Lepage, l’une des candidates centristes, ne cite pas directement le président sortant… Les communistes et les socialistes appellent aussi à faire barrage à l'extrême droite. De son côté, Arlette Laguiller, du parti Lutte Ouvrière, ne change pas ses habitudes. Elle refuse de donner une consigne de vote pour le second tour.

15 ans plus tard, en 2017, le FN est une nouvelle fois au second tour d’une présidentielle. Avec Marine Le Pen comme candidate. Mais cette fois, difficile de parler de front républicain de la part des candidats déchus au premier tour. Seuls le Républicain François Fillon et le socialiste Benoît Hamon, appellent clairement à voter pour le candidat LREM, Emmanuel Macron.

Et les autres ? Voter Macron ? S’abstenir ? Voter blanc ? Pour le candidat NPA Philippe Poutou, aucune consigne de vote. Pareil pour Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise, qui reste ambigu. Pour le centriste Jean Lassalle, ca sera un vote blanc ! Même chose pour Nathalie Arthaud du parti Lutte Ouvrière. Et comme en 2002, le Front National ne reçoit qu’un soutien, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

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