La charentaise, c'est un sujet que les JT aiment beaucoup. Dans nos archives, on trouve plusieurs reportages sur sa confection ou ses secrets, le plus souvent agrémentés de formules stylistiques qui veulent faire sourire (« ça galope dans la pantoufle »).
Chez Rondinaud, la pantoufle est une affaire sérieuse et de famille qui a commencé en 1907 à La Rochefoucauld en Charente avec le grand-père Adam. Le succès sera continu. Le fils Frédéric l'assurait même en 1994 : « La charentaise n'est plus un produit pour personnes âgées, c'est un produit pour personnes jeunes (...) et vous trouvez des charentaises dans de nombreuses boutiques, et même des boutiques branchées ». Il ajoute, un léger sourire en coin : « La charentaise n'est pas un produit ringard mais un produit branché ».
À tel point aujourd'hui, que les commandes ne devraient pas suivre pour Noël, faute d’approvisionnement, comme nous l'a appris Le Monde. La charentaise made in France a trouvé son public à la suite des différents confinements. Une situation qui fait (un peu) mentir la fin du reportage proposé en tête de cet article. Même si les volumes de production ont été décentralisés en Asie, le made in France résiste aujourd'hui et demeure un gage de qualité, de confort et de tendance.