Dans le dossier "Bygmalion", le tribunal a rendu sa décision jeudi 30 septembre dans cette affaire de dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, presque deux fois supérieures à leur plafond légal. L'ancien chef de l'Etat a été reconnu coupable de financement illégal de sa campagne. Pour cela, il a été condamné à un an de prison ferme. Une décision dont il va faire appel.
Après cinq semaines d'audiences en mai-juin, le parquet avait requis contre Nicolas Sarkozy un an de prison, dont six mois avec sursis.
Contrairement à ses 13 coprévenus (anciens cadres de la campagne et de l'UMP - devenue LR - ainsi que de la société Bygmalion, qui a organisé les meetings) Nicolas Sarkozy n'était pas mis en cause pour le système de double facturation imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de campagne autorisées. Il n'était jugé que pour "financement illégal de campagne". Charge dont il a donc été reconnu coupable. Il avait lui tout nié en bloc. "Une fable !", s'était-il emporté à la barre.
Ses coprévenus ont écopé de 2 à 3 ans et demi de prison.
Dans la vidéo en tête de cet article, nous revenons sur les origines de cette affaire, où l'UMP était au coeur du scandale. Tout est parti d'un article du Point.
Pour les créateurs de contenus
L'équipe de mediaclip, une offre vidéo de l'INA pour les pros, propose cette archive de 1990 de Nicolas Sarkozy dans laquelle il dit : "Il faudrait que j'apprenne à déléguer davantage"