Le 8 juillet 1943, Jean Moulin, le chef du Conseil national de la Résistance (CNR) meurt dans le train qui le conduit en Allemagne. Malgré les tortures infligées par la Gestapo, "Max" ou "Rex" (ses pseudonymes) n’a rien révélé de ses actions et de ses complices. En 1964, pour le vingtième anniversaire de la Libération, il entrera au Panthéon. Retour en images sur cette grande cérémonie et témoignages sur un héros national.
Jean Moulin se lance dans la politique en 1922, alors qu’il n’a que 23 ans. Lorsque la guerre débute, il est préfet de l’Eure-et-Loire, à Chartres. Il est arrêté par les Allemands pour avoir refusé de collaborer. Cicatrice de cette première forme de résistance, une entaille dans le cou. Il avait tenté de se suicider.
C’est en venant voir le général de Gaulle à Londres, en 1940, qu’il se voit confier la mission d’unifier les mouvements de résistance français.
En 1943, il crée le Conseil national de la résistance (CNR). Il est arrêté quelques mois plus tard, le 21 juin 1943.
10 octobre 1946. Monsieur Georges Bidault, chef du gouvernement, célèbre la mémoire de Jean Moulin.