Israël a mené le 26 octobre 2024 une série de frappes «ciblées et précises» contre des installations militaires en Iran, en réponse à une précédente attaque du second contre le premier. Au moins 4 soldats iraniens ont été tués. Israël a voulu, par cette offensive, tenter d'affaiblir «l'axe de la résistance» initié par l'Iran contre lui.
Le 27 septembre 2024, le premier ministre israélien déclarait à la tribune de l'ONU : «Prenez cette carte, elle représente la malédiction. L’arc de la terreur créé par l’Iran. Imposé depuis l’océan indien jusqu’à la Méditerranée.»
Par ces mots, Benyamin Netanyahou dénonçait la politique guerrière de l'Iran contre Israël via ses alliés. La malédiction, cet arc de la terreur ou «de la résistance» s'étire depuis la bande de Gaza jusqu'au Yémen, en passant par le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Depuis une quarantaine d'années, cet axe se développe contre l'existence même d'Israël.
Tentative d'explications de ce dont on parle avec le docteur en géopolitique Frédéric Encel et une sélection d'archives.