L'ACTU.
Guéthary et ses 1 300 habitants se classent pour la deuxième année consécutive dans le top des petites villes où il fait bon vivre. Avec 200 critères comme sa sécurité, son environnement ou sa qualité de vie, elle devient, avec Angers pour les villes de plus de 2000 habitants, le village le plus agréable de France. Située dans les Pyrénées-Atlantiques, la bourgade n'a rien à envier à ses célèbres voisines, Biarritz ou Bayonne, elles-mêmes classées.
L'ARCHIVE.
Nous vous proposons une visite guidée de la douce Guéthary, telle qu'elle était en 2000. L'archive en tête d'article nous entraînait dans ses rues et sur ses jolies places ensoleillées. Au détour des rues, le visiteur pouvait découvrir sa splendide église du XVIe siècle. Située « à 100 mètres au-dessus du niveau de la mer », elle était entourée d’un cimetière en terrasse, avec une vue époustouflante sur l’océan.
On apprenait par le guide local que ce charmant petit village avait une particularité originale, celle d’être coupée en trois parties distinctes : « Le haut du village, coupé par l’autoroute et le bas par la nationale 10 et en bas, le long de la côte, par la voie ferrée. » Cette situation géographique ne gênait en rien la quiétude des rues pavées et piétonnes, qui font de la cité, aujourd'hui, la ville la moins stressante de France.
Une ville océanique
L'un des points forts de la ville, c'était son port. Notre guide révélait que les pêcheurs de Guéthary « ont connu la pêche à la baleine, puis à la morue à Terre-neuve », avant celle du thon, plus récente, ou celle plus traditionnelle de la langouste. Ce que confirmait un ancien pêcheur retraité. Depuis les années 1950, Guéthary attirait une autre activité, le surf, grâce à la présence récurrente d'une vague célèbre.
Les demeures de Guéthary n'étaient pas pour rien dans son charme. En 2000, il restait quelques « fermes traditionnelles labourdines », avec la façade orientée à l’est, face au lever du soleil, la plus décorée ou celle de l’ouest, réservée au bétail. On trouvait aussi des maisons carrées, « aux toitures à quatre pans », entourées par des platanes.
La visite n'aurait pas été complète sans un détour par son fronton daté du XIXe siècle où l'on venait jouer à la pelote basque, une tradition toujours vivace.
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