Des boutiques qui ferment, des emplois supprimés. Ça va mal pour le secteur de l’habillement. Go Sport, Kookaï, Camaïeu…. Fini le temps où ces marques faisaient les beaux jours du prêt-à-porter français.
Car au début des années 80, les fabricants indépendants de vêtements ont laissé la place à de nouvelles enseignes qui ont fleuri un peu partout en France, dans les galeries marchandes et les rues commerçantes.
L’entrée et le milieu de gamme séduisent.
Après au moins deux décennies de succès, les difficultés sont arrivées avec l'arrivée de marques étrangères. 1990, c'est Zara, le géant espagnol, qui débarque en France. 1998, c’est au tour du suédois H&M. Deux enseignes qui allient mode et petits prix.
Les habitudes des consommateurs changent et certaines marques françaises ont du mal à suivre. Comme l’iconique Tati, en difficulté financière en 2003.
Et ça ne va pas s’arranger. 2010, un gigantesque magasin H&M ouvre à Paris. L’enseigne s’implante sur les Champs-Elysées. Les Français se ruent sur les vêtements. Après Zara, H&M, au tour de l’Irlandais Primark de s’installer en France en 2013. Les géants du prêt-à-porter raflent tout.
Aujourd’hui, les annonces de liquidation ou de redressement judiciaire se multiplient. Le milieu de gamme ne séduit plus. Plusieurs causes à ça. La crise sanitaire, le boom de la vente en ligne, le pouvoir d’achat des Français ou encore la seconde main.