L'ACTU.
Dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs ou Tout acheter tout vendre / le meilleur et le pire, dès le milieu des années 1980, François Hadji-Lazaro, le leader des groupes Pigalle puis Les Garçons bouchers s'était démarqué sur la scène française en révolutionnant la chanson hexagonale avec son rock décapant mêlé de gouaille « titi parisienne ». En 1990, leader de ce que l'on appelait alors la scène alternative, revendiquait son indépendance.
L'ARCHIVE.
L'archive en tête d'article est une interview du leader du groupe dans le JT des Actualités régionales Île-de-France en juin 1989. Petites figurines de cochons roses dans la main, l'emblème de son label indépendant Boucherie Productions, François Hadji-Lazaro présentait les membres de son groupe.
Sur la scène alternative depuis le milieu des années 80, à l’instar de la Mano Negra ou des Négresses vertes, le groupe était déjà le fer de lance de ce que l’on appelait à l’époque le rock alternatif français et indépendant.
Avec son label militant Boucherie Productions, l'ancien instituteur multi-instrumentiste souhaitait révolutionner la chanson : « Je pense que le marché alternatif et indépendant ne marche pas si mal en France, mais il a du mal à passer le cap supérieur. » Mais, il avait bon espoir de passer à « la vitesse supérieure » en 1990. Il l'affirmait alors, la relève était prête à en découdre : « La chanson française n'a plus rien à dire, donc, qui peut remplacer la chanson française mieux que le rock français ? Personne ! »
La fin du sujet présentait l'un de leur morceau enlevé.
