Les poinçonneuses du métro parisien ont bien disparu, mais les resquilleurs, eux, pas du tout. Sauter par-dessus le portillon : ça fait près de 50 ans que ça dure !
Dès 1979, la RATP a bien essayé de lutter contre ces champions de la resquille. Des portes anti-fraudes ont été installées à certaines stations. Mais des contournements ont été trouvés.
Il existe plusieurs méthodes pour frauder. Face à toute cette ingéniosité, les agents de sécurité ont aussi appris à ouvrir l'œil.
Mais très vite, la RATP a alerté car la fraude coûte cher. En 2010, le manque à gagner était de 80 millions d’euros.
Et face aux amendes, les fraudeurs s'organisent. «Certains resquilleurs se regroupent et s’organisent en mutuelle. Le principe, chacun participe de quelques euros par mois pour constituer une cagnotte. Quand un fraudeur se fait prendre, elle sert à payer l’amende de 50 euros.», expliquait-on en 2010. 50 euros, c’est toujours l’amende en cours si vous voyagez sans titre de transport sur le réseau de la RATP.