Le golfe persique est une destination prisée des pré-retraités du football. Le brésilien Rivelino a lancé le mouvement en 1978. Le bulgare Hristo Stoitchkov l’a suivi 20 ans plus tard en 1998. Des cas isolés jusqu’au début des années 2000. Les transferts se sont alors multipliés.
Comme en 2003 avec Franck Leboeuf. C'est à 35 ans que le champion du monde 1998 a débarqué au Qatar. Sa carrière était derrière lui mais le salaire proposé - 1,5 million de dollars par - ne se refusait pas. Ce qu'il assumait totalement.
Les pays du Golfe mettent en avant la qualité de vie sur place pour attirer les joueurs. Mais le Qatar, comme l’Arabie saoudite, sont des pays riches grâce notamment au gaz et au pétrole. Ils peuvent quand même s’offrir n’importe quel joueur.
Toutes ces stars viennent en passage éclair. Un an ou deux ans maximum, le temps de profiter de leur contrat doré, dans un championnat anonyme. Malgré leur popularité en Europe, les joueurs n’attirent pas le public. Les stades sont vides, et l’enjeu sportif très limité. Mais peu importe pour ces pays du Golfe, prêts à tous les sacrifices.
Tous ces joueurs ne sont toutefois rien d’autre qu’une vitrine médiatique pour ces pays. L'Arabie saoudite l'a bien compris en misant sur eux pour redorer son image.