L'ACTU.
Apportant vents extrêmes et pluies intenses, le cyclone Belal a traversé l'île de la Réunion lundi 15 janvier 2024. Avant de repasser en alerte rouge, le territoire avait été placé en alerte violette, plus haut niveau de vigilance possible qui impose à la population un confinement. « Belal a été moins violent que ce qu'on pouvait craindre », a estimé Sébastien Langlade, prévisionniste Météo France sur France TV, alors que le calme revenait petit à petit. Au moins une personne est morte au cours des intempéries.
LES ARCHIVES.
« Madame, monsieur bonsoir. Trois morts, 6 000 sans-abris, de très importants dégâts : l'île de la Réunion a été dévasté par un cyclone tropical, Firinga. » Située dans une zone favorable à la formation de cyclones tropicaux, l'île de la Réunion, est habituée des tempêtes d'ampleur. En particulier au cours de la saison cyclonique, entre novembre et avril. Depuis un siècle, une dizaine de cyclones d'ampleur remarquable ont touché l'île. Parmi les plus intenses : Jenny en 1962 et Dina en 2002. Belal est plutôt comparé à Firinga, passé en 1989 sur le sud de l'île.
« Firinga a traversé le sud de l'île, et ce, à plus de 220 km/h. C'est, dit-on sur place, du jamais vu de mémoire d'homme », expliquait dans l'archive en tête d'article le présentateur de Soir 3. Le journaliste y faisait état de plusieurs maisons emportées par les eaux, trois personnes décédées, quatre disparues et de près de 60 blessés. « Le plan Orsec [un plan de gestion de crise de l'État français, ndlr] qui a été mis en place ce matin, compte tenu de l'ampleur de la catastrophe, a pu secourir près de 6 200 sinistrés ». Le sud de l'île restait « en grande partie » privée d'eau, d’électricité et de liaisons téléphoniques. « Le retour à la vie normale à la Réunion ne se fera pas avant plusieurs semaines. »