Commençons notre exploration des multiples fins des temps relayées par le petit écran. Nous sommes en 1960, le frère Eman, un gourou, prévoit la fin du monde pour le 14 juillet, à 13h45, c'est précis !
Quinze ans plus tard, en 1975, ce sont les Témoins de Jéhovah qui annoncent que le pire est à venir. Mais le problème, c’est qu'ils sont incapables de prévoir la date exacte de l'apocalypse… En 1987, une secte « New Age » en est également persuadée : « la fin du monde est imminente ». Et que faut-il faire pour conjurer les astres de nous épargner ? Se tenir par la main ! C'est simple, mais est-ce efficace ?
Et les Français ? Que pensent-ils de la fin du monde ? Un micro-trottoir répondait à cette question épineuse en 1992.
La peur d'une destruction imminente allait resurgir en 1999, c’était au tour du couturier Paco Rabane de se transformer en prophète de mauvais augures ! Cette fois, Paris serait détruite par la chute de la sonde Mir. Le jour J, des sceptiques organisaient un apéro devant l'une de ses boutiques parisiennes fermées pour cause de fin des temps.
En 2012, c’était cette fois le petit village de Bugarach dans l’Aude qui était au centre de toutes les attentions. L'Apocalypse devait survenir le 21 décembre, comme annoncé dans le calendrier Maya. Mais seuls quelques humains seraient sauvés par des extraterrestres, sur le pic de Bugarach, en France. Les journalistes du monde entier se donnaient rendez-vous dans la bourgade. Pas d’extraterrestres, mais beaucoup de farfelus et un « avatar en lien avec les énergies de la vierge Marie, les énergies de Jésus pour accomplir la régénération à l’échelle de l’humanité que ce soit sur Terre, sous Terre ou dans le cosmos ». Une fois encore, la fin du monde attendrait.
Fin du monde ou pas, certains prennent toujours les devants en investissant dans des bunkers, comme aux États-Unis. Eux, au moins, seront prêts. Quoi qu'il en soit, cela fait une éternité que la « fin du monde » est annoncée...