L'ACTU.
Dimanche 7 mai, un tableau exposé au Palais de Tokyo à Paris a été recouvert de peinture. Un ancien élu du Front national est mis en cause. Cette œuvre, intitulée Fuck Abstraction !, de l'artiste Miriam Cahn, avait fait polémique et une députée du Rassemblement national en avait demandé le décrochage. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak ainsi que le président de la République Emmanuel Macron ont condamné l'acte.
LE MONTAGE D'ARCHIVES.
« Le plexiglas a volé en éclats sous les coups de marteau et de tournevis. » En 2011, une œuvre intitulée Piss Christ était vandalisée dans le cadre d'une exposition à Avignon. L'événement, qui avait eu lieu au lendemain d'une manifestation tenue par 800 catholiques qui jugeait l'œuvre blasphématoire, faisait la une des journaux télévisés. Des œuvres abîmées ou attaquées, cela arrive régulièrement.
Déjà, comme le montre le montage ci-dessus, en 1956, un jeune Bolivien avait jetté une pierre sur le célèbre tableau La Joconde. Un garde témoignait : « Vers 16h15, 16h30, dimanche dernier, à peu près, je vis un bras se lever et un individu lancer une pierre. Je vis aussitôt la glace de «La Joconde» brisée. »
En 1990, le tableau La ronde de nuit de Rembrandt était aspergé d'acide. « La ronde de nuit a une nouvelle touche, celle d'un Néerlandais de 31 ans, présenté comme un déséquilibré par les conservateurs du musée, a sorti de son petit vaporisateur de poche. Il a aspergé la toile d'une substance savonneuse et toxique. » Cet événement n'était pas une première, puisque le tableau avait déjà reçu plusieurs coups de couteau en 1975.
La liberté guidant le peuple, le célèbre tableau de Delacroix avait, lui, été tagué au marqueur en 2013. Une jeune femme avait été interpellée. « Il semble qu'il n'y ait aucun dégât irréparable », rassurait-on à la télévision. Enfin, l'année suivante, en 2014, c'était l'œuvre Tree de Paul McCarthy qui était saccagée. Cette grande structure gonflable avait été dégonflée.
