Les Américains ont les concours de Hot Dog, les Français préfèrent quant à eux le boudin. Mercredi 20 juillet, il fallait avoir vraiment très faim pour engloutir le boudin de 263 mètres préparé dans les « marmites à cochon » de la 37e brocante de Saint-Plaisir, dans l’Allier. Cette charcuterie, aux origines lointaines, puisqu’on en trouve des citations dans la Grèce et la Rome antiques, est constituée de sang, de graisse de porc et de condiments, comme les oignons. Elle se retrouve dans les traditions culinaires de la plupart des pays d’Europe.
Dans les archives de l’INA, nous avons retrouvé la trace d’une foire aux boudins à Chenonceaux, en 1975 : « Pour la 4e fois, un jury composé de 8 charcutiers professionnels appartenant aux syndicats charcutiers d’Indre-et-Loire avaient la lourde charge de juger les différentes préparations de cet excellent produit, ceci fonction de la fabrication, du goût, et des aromates » expliquait le reportage. Le clou du spectacle étant comme souvent le concours des meilleurs dégustateurs de boudin. « Devant de nombreux touristes, Allemands, Hollandais et Français, les concurrents avaient à consommer 1 mètre vingt de boudin pour remporter le prix. Ce qui n’a pas manqué de laisser rêveur certains amateurs de cette charcuterie très prisée au pays de Gargantua » concluait le reportage de France 3 Orléans.
Selon La Montagne, le record 2022 de la foire de Saint-Plaisir n’était rien comparé à celui de 2005, qui avait vu la confection d’un boudin de 548 mètres.