Le 22 juillet 2002, à la suite d'une tempête de grêlons dans le massif de la Chartreuse, en Isère, France 2 propose un sujet sur l'origine de ce phénomène météo, qualifié par le présentateur Antoine Cormery d'« aussi violent que subi ». La journaliste Marie-Pierre Samitier explique que les « grêlons naissent [...] dans les fameux cumulonimbus », des nuages géants qui se caractérisent par leur immense masse, et leur hauteur. Si « en hiver, ils stagnent à 6 000 mètres d'altitude, l'été ils montent jusqu'à 12 000 mètres dans le ciel. » Très hauts dans l'atmosphère, il y fait logiquement « à l'intérieur très froid, entre - 10 et - 40 degrés : c'est alors la bonne température pour fabriquer les grêlons. »
Et c'est quoi, au juste, un grêlon ? Le reportage donne la parole à Emmanuel Bocrie, de Météo France : « C'est au départ un petit cristal de neige, qui va traverser une zone d'eau où il fait très froid, [avec] de l'eau liquide, mais à - 10, - 20 degrés. Quand le petit flocon va toucher ces gouttelettes d'eau très froide, [ces dernières] vont se mettre autour du flocon. [Qui va ainsi] devenir un petit grêlon. A force d'en rajouter, un gros grêlon. Et au bout d'un moment, [le grêlon, alourdi] ne va plus tenir en l'air, et va tomber au sol. »
Avec une taille et une force souvent impressionnantes, certains grêlons possédant la taille d'une balle de tennis. « A chaque orage de grêle, conclut le reportage de France 3, il tombe 300 milliards de grêlons. L'équivalent de 50 000 tonnes de glace, tout cela en moins de 10 minutes...»