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Coco Chanel en 1969 : "Qu'est ce que ça peut nous foutre, la Lune !"

Coco Chanel en 1969 : "Qu'est ce que ça peut nous foutre, la Lune !"

Une femme de 82 ans, Wally Funk, est devenue ce 20 juillet la personne la plus âgée à voyager dans l'espace, en accompagnant le milliardaire Jeff Bezos lors du premier vol habité de la société Blue Origin. Un exploit qui n'aurait certainement pas été du goût de Coco Chanel.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 19.07.2019 - Mis à jour le 20.07.2021
Mademoiselle Chanel et la lune - 1969 - 01:05 - vidéo
 
Une femme de 82 ans, Wally Funk, vient de devenir, ce 20 juillet après-midi, la personne la plus âgée à voyager dans l'espace, en accompagnant le milliardaire Jeff Bezos lors du premier vol habité de la société de tourisme spatial Blue Origin. Un exploit qui n'aurait certainement pas été du goût de Coco Chanel, qui, en 1969, alors âgée de 86 ans, avouait ne pas s'intéresser du tout à ce qu'il se passait « là-haut ».

Wally Funk, une américaine âgée de 82 ans, s'est élancée cet après-midi dans l'espace avec un enthousiasme communicatif. "Invitée d'honneur" de Jeff Bezos pour le premier vol habité de sa société de tourisme spatial Blue Origin, elle était le quatrième passager à bord de la fusée New Shepard, aux côtés du milliardaire, de son frère Mark Bezos, et du vainqueur d'une mise aux enchères. 

Selon France 24, « Wally Funk était devenue la première inspectrice femme de l'agence américaine de l'aviation, la FAA. Pilote, elle cumule 19.600 heures de vol. Dans les années 60, elle avait fait partie d'un programme privé appelé "Mercury 13", un groupe de 13 femmes ayant passé les mêmes tests que les astronautes masculins sélectionnés dans le cadre du programme Mercury de la Nasa pour envoyer les premiers Américains dans l'espace. »

C'est donc une personne hautement expérimentée et motivée qui a inscrit son nom dans le livre des records, en étant la personne la plus âgée à atteindre l'espace. Un exploit qui n'aurait provoqué qu'un haussement d'épaule de la part de Coco Chanel, qui réagissait très négativement au premier homme sur la Lune, en 1969 :  

« Ça vous intéresse de savoir ce qu'il se passe là haut ? Vous ne le saurez jamais. Ça va faire beaucoup de littérature, ça va faire beaucoup de bien à certaines gens, les journaux se seront très bien vendus pendant 48h, mais qu'est ce que ça peut nous foutre tout ça, nous savons bien que nous n'irons pas dans la Lune ? »

Pour la styliste Coco Chanel, pas de doute, ce qu'il se passe entre la Terre et la Lune n'était vraiment pas sa tasse de thé. Agacée par le remue ménage médiatique, Chanel estimait qu'Apollo 11, c'était « pour amuser le public », un cache misère destiné à faire oublier la « pourriture ». Une aventure collective qui s'apparentait plus selon elle à un « cours de catéchisme », enseigné par des « savants à des ignorants ». Et de terminer sa saillie par une boutade : « Vous croyez qu'on va se construire des petites cabanes là-haut ? Et qu'il y aura un service d'avion, trois fois par semaine ? Ah non, en tout cas, tout ça devient absurde ! »


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