La ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé, dimanche 24 juillet, de prochains décrets pour obliger les magasins climatisés à fermer leurs portes et à réduire la publicité lumineuse. Certaines villes ont déjà franchi le pas, telles Bourg-en-Bresse, Besançon, Lyon et Paris. Dans la capitale, fermer ses portes lorsque la climatisation est activée est ainsi obligatoire depuis le lundi 25 juillet.
Ce qui n’est pas toujours respecté de bon cœur par les commerçants, qui perdent ainsi par temps de grande chaleur un argument commercial pour attirer le chaland. L’attrait des magasins climatisés, c’est ce que montrait ce reportage de France 2, diffusé le 20 juillet 2006. Nourza Rajabaly, une commerçante dont le magasin n’était pas climatisé, alors que de fortes températures frappaient la capitale, témoignait ainsi : « [Les clients] rentrent et ils sentent qu’ils ne sont pas bien au niveau chaleur, et je pense qu’ils font un petit tour et ils s’en vont tout de suite. » Mira, une restauratrice, témoignait quant à elle de la difficulté de remplir sa terrasse au soleil à midi. « En terrasse, les gens cherchent le frais. Ils ne veulent plus manger au soleil. » Ceux qui continuent à attirer clients et touristes de passage dans la capitale sur leurs terrasses sont équipés de brumisateurs, qui exercent alors un véritable attrait.
En plus de l’argument commercial de disposer de la climatisation dans son magasin, ou de brumisateurs sur sa terrasse, les modèles de climatiseurs pour particuliers s’arrachent aussi comme des petits pains, témoigne le reportage de France 2.
