Le sang comme moyen de preuve en justice ; 3
Causerie du professeur MOUREAU de Liège sur le sang comme moyen de preuve en justice, 3ème partie. - A 25'48 : il explique en quoi consiste la réaction de COOMBS(?) : anticorps humains qui se fixent sur des globules rouges sans en modifier l'apparence extérieure. Mis en contact avec du sang le sérum de COOMBS provoque deux réactions possibles : sur du sang animal il n'y a aucune réaction, sur du sang humain, le sérum perd son activité. - A 27'19 : exemple de l'application de cette méthode pour déterminer la présence de sang humain dans une tâche. Ces expériences ne peuvent être faites qu'en contact avec des services de transfusions modernes (pour avoir un choix large de sang). Ce qui est le cas à Liège. - A 28'20 : la méthode "UCHERLONI" (?) permet de déterminer le sang humain en utilisant la méthode de précipitation classique. (On voit apparaître des lignes blanchâtres). - A 29'56 : nouvelle méthode : usage des radio isotopes, les radio nucléïdes. l'emploi d'iode radioactive "I 132" permet du distinguer le sang humain. - A 30'40 : trouver de quel endroit du corps provient le sang, la réponse est souvent due au hasard. Il évoque quelques souvenirs d'expertises dont une en particulier d'un homme qui avait été tué par balle (tir dans la bouche) et projection sur une porte de placard. Quelquefois on doit faire appel à d'autres experts, ici un astrophysicien les a aidé à analyser les différents débris (détermination d'un débris de plombage dentaire). - A 34'40 : il conclut en disant que les sciences s'enrichissent au contact des autres et qu'elles servent ainsi la recherche de la vérité.
Producteur / co-producteur |
Radiodiffusion Télévision Française, Université Radiophonique Internationale |
Descripteur(s) | expertise, justice, médecine légale, sang, technique |