Bertrand de Jouvenel : 8ème partie

- Bertrand de JOUVENEL : remarques sur l'évolution du monde contemporain : l'obligation du déplacement géographique dans notre société. (Travail, départs en vacances). Les loisirs ; le nomadisme. Les sociétés nomades par définition ne s'attachent pas et sont destructrices de civilisations. Notre société actuelle va vers des caractères de nomadisme. (De moins en moins d'attachement au lieu). C'est pour lui l'une des causes de l'insécurité (le déracinement). "Nos voisins n'ont plus figure humaine car on n'a pas le temps de s'attacher à eux ". Critique du gigantisme (exemples des masses monétaires incontrôlables provoquant des crises ; ouverture des frontières). L'homme ne sait pas comment maîtriser ces structures qui ne sont pas à son échelle et créent de l'anxiété. - A 7'50 : pense que le changement permanent dans l'emploi est très mauvais pour l'équilibre psychologique. Aux USA cette mobilité professionnelle est acceptée car la culture américaine s'est construite sur les migrants. En Europe, ceux qui sont restés ont montré qu'ils ne cherchaient pas le mouvement. En France la mobilité est une contrainte contraire à l'épanouissement psychologique. - A 9'43 : l'accélération constante du rythme de vie (taux de croissance continuel). L'homme peut-il supporter ce rythme de changement ? Les énergies seront-elles suffisantes pour suivre cette croissance continue ? Digression sur le pétrole qui fait réapparaître les rentiers (les cheiks). Il est urgent de se poser la question de ce que l'homme veut faire et où il veut aller. Ce que l'homme recherche doit le rendre heureux. (Cite DESCARTES sur ce qui mérite le plus d'être recherché).