Heurts entre étudiants et forces de Police à Paris

Lancement de Jean Pierre ELKABBACH sur les violentes manifestations étudiantes de l'après-midi. - A 1'07 : reportage de Jean-Claude BOURRET au Quartier Latin : (le reportage commence par une explosion). Il précise que ce qui se passe est "extraordinaire". Les étudiants ont repoussé trois charges de CRS. En direct les CRS chargent (explosions, tirs en fond sonore), il se trouve en plein dans la charge "les CRS contre-attaquent tandis que les pierres volent autour de nous, que les grenades explosent, c'est extraordinaire ce spectacle et à deux pas de là les manifestants refluent tandis qu'autour de moi les pierres tombent de tous le côtés". Il précise qu'il se trouve devant le Mabillon et s'excuse d'être essoufflé car il doit courir et se protéger des pierres. Il décrit des CRS "parvenus au contact", des coups sont échangés, les voitures font les frais de ces combats. "C'est extraordinaire ce qui se passe ici ! une scène d'une violence inouïe". - A 2'30 : il tousse et suffoque car les gazs asphyxiants sont lâchés. - A 2'59 : Yves MOUROUSI commente quelques images de la télévision de la manifestation... - A 3'35 : reportage de Bernard VALETTE, place Denfert-Rochereau : il décrit une scène de charge de CRS. A bord de voitures équipées de lances à eau ils arrosent les manifestants qui ne reculent pas. Il tousse à cause des gazs et ne peut poursuivre. - A 4'09 : il résume ensuite les faits de l'après-midi. Il explique qu'il se trouve dans la foule (très essoufflé). Les CRS tente de progresser avec leurs lances de pompiers mais les manifestants contre-attaquent en poussant des voitures en direction des forces de l'ordre. - A 5'19 : en studio : Michel Pierre TEXIER reprend le film de la journée. Il évoque la présence massive de la police autour de la Sorbonne. En début d'après-midi les pavés ont fait place aux mots et injures du matin. Le boulevard St Germain a été le témoin de véritables émeutes. Le point chaud au moment où il parle est le quartier latin. - A 6'32 : Jean Pierre ELKABBACH souligne qu'en province le mot d'ordre de grève de l'UNEF a été plus ou moins suivi mais il n'y a pas eu d'incidents comparables à ceux de Paris. - A 6'40 : Michel Pierre TEXIER fait le point sur la situation en Province.