Les réactions après la nuit d'émeutes au quartier latin

- A 10'58 : papier de Jacques GARAT sur les diverses réactions à la suite de la nuit d'émeutes : les professeurs SCHWARTZ et Henri CARTAN (?) sont démissionnaires de la facultés des sciences ; déclaration du professeur MONOD. - A 11'25 : papier de Lucien BIRAUD sur la situation en province et dans les grandes villes universitaires (grèves et manifestations s'organisent). - A 12'21 : papier de Jacques GARAT sur les prolongements politiques de la nuit d'émeutes : réunion à l'Elysée des principaux ministres concernés par la crise ; les hommes politiques ont été surpris pas l'agressivité des étudiants. Monsieur WALDECH ROCHET, secrétaire général de Parti communiste a lancé un appel de solidarité aux étudiants. Un groupe parlementaire a demandé une session extraordinaire du parlement. Organisation d'une réunion entre le PC et la FGDS . - A 14'06 : lancement de Suzanne GAUTHIER qui était au siège de la FGDS dans la matinée et a recueilli la déclaration de Guy MOLLET. - A 14'19 : Guy MOLLET, Président de la SFIO, Vice-Président de la FGDS, déclaration : identité de vue du PC et de la FGDS pour condamner la répression policière et exiger l'arrêt immédiat de cette répression. Ils demandent aussi la libération des emprisonnés, l'amnistie des condamnés et l'ouverture des discussions sur l'avenir de l'université. Ils demandent aussi à leurs militants de soutenir les organisations syndicales. - A 14'54 : Jacques GARAT explique que toutes ces prises de positions ont poussé Gaston DEFFERRE à demander à CHABAN DELMAS une réunion de l'Assemblée nationale pour discuter des évènements actuels. Si cette réunion a lieu le jour même elle pourra seulement entendre une explication du gouvernement. - A 15'50 : papier de Louis Georges HETIER à propos des réactions des organisations syndicales qui soutiennent unanimement les revendications des étudiants. Il y a eu des contacts entre les syndicats et les étudiants mais aussi les partis politiques comme le PC ou la FGDS. Ce qui ressort de ces discussions c'est un appel à la grâce générale le lundi 13 mai.