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Claude Bernard-Aubert sur son film, "L'affaire Dominici"

Claude Bernard-Aubert sur son film, "L'affaire Dominici"

Inter actualités de 13H00 - 07.03.1973 - 09:02 - audio

A l'occasion de la sortie en salle du film "L'affaire Dominici", les Inter actualités s'entretiennent avec son réalisateur, Claude BERNARD-AUBERT. L'interview est ponctué d'extraits musicaux. - à 50'51 : Le cinéaste a été journaliste sur l'affaire, mais il affirme que ce n'est pas ce fait qui l'a poussé à réaliser le film. Cela faisait plusieurs années qu'il souhaitait travailler avec Jean Gabin, et ce long-métrage en fut l'occasion. Il s'est replongé dans l'affaire et a voulu faire ce film, indépendamment de son travail de reporter à l'époque. - à 52'02 : Le réalisateur parle de sa découverte, assez tardive, du livre de Jean Giono sur l'affaire Dominici. Il mentionne les autres livres sur le sujet, qui ont essayé de démontrer la culpabilité de Gaston Dominici, sans succès selon lui. - à 53'08 : Interpellé sur le fait qu'il ne démontre pas l'innocence du vieux patriarche, il explique qu'il n'est pas juge et qu'il n'a pas les éléments du dossier complet, mais il s'élève contre le système de la "conviction profonde" pour condamner à mort, sans mobile, ni preuve. - à 54'12 : Il est interrogé sur les modifications apportées à l'organisation de la justice dans son film, notamment durant les scènes de procès. Il s'en défend et dit que les scènes impliquant les témoins dans la salle d'audience ont réellement eu lieu. L'équipe du film s'est beaucoup informé sur le procès. Il parle du système de la déposition des témoins. Il est authentique que dans ce procès, le premier juré s'est levé au neuvième jour, et a demandé au Président de la cour à ce que les audiences se terminent le soir-même, dit-il. - à 57'10 : Monique BERGER mentionne l'évocation d'une vengeance politique possible dans le film. Claude BERNARD-AUBERT le réfute, et explique qu'il a replacé l'enquête dans son climat. Pour lui, la conduite des gens, leur silence, n'est rien d'une affaire paysanne. - à 58'06 : La discussion s'oriente vers Jean Gabin. Selon le cinéaste, l'acteur souhaitait que le film montre le doute sur la culpabilité de Gaston Dominici, car pour lui le vieux n'est pas coupable. Jean Gabin a permis que le film se fasse et incarne véritablement le personnage.

Producteur / co-producteur Office national de radiodiffusion télévision française
Générique Journaliste : Monique Berger Présentateur : Yves Mourousi Participant : Claude Bernard Aubert

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