Canular : une fausse greffe à l'hôpital Beaujon

La presse victime d'un canular médical. - Jean-Pierre ELKABBACH parle (ton de très mauvaise humeur) du "scandale" de la greffe d'une jambe à l'hôpital Beaujon à Clichy. - A 3'15 "Michel ANFROL : c'est lui qui a interviewé le chirurgien cette nuit qui aurait fait la greffe. Il dit comment cela s'est passé. On peut donc rentrer facilement la nuit à l'hôpital Beaujon, et même avec une voiture. - A 5'15" : on entend le téléphone sonner, l'hôpital Beaujon décroche. - Jean-Claude NARCY demande s'il peut entrer en voiture dans l'hôpital. - Réponse : c'est impossible. Par contre c'est possible la nuit (45 "). - A 6'00 : Michel ANFROL : continue de raconter la mésaventure qui l'a fait tourner en ridicule. Dit qu'il a pu facilement se diriger dans l'hôpital car il connaissait les lieux."Il m'a semble que cela avait l'air très sérieux, tout ces gens avaient l'air affairés ". - A 8'15": diffusion du reportage à l'hôpital Beaujon, Michel ANFROL interviewe l'un "des chirurgiens" : ce n'est pas la première fois que l'on tente une opération de ce genre mais ce qui est nouveau, c'est de l'avoir tenté sur un jeune sujet de 29 ans atteint d'arthralgie. Cette opération peut paraître effroyable, mais elle pourra peut-être permettre à notre jeune homme de 29 ans de marcher avec la jambe que l'on prélève sur un accidenté qui est décédé. Voila, le caractère nouveau prélever un membre sur un mort pour le mettre sur un vivant. Ceci a déjà été fait en matière de viscère. Là, nous espérons beaucoup. Cette opération a duré 7 heures. Le sujet a l'air de supporter. Nous avons bon espoir, mais sous toute réserve "(3'45"). - Jean-Pierre ELKABBACH : "qui douterait donc de l'authenticité de ce que l'on vient d'entendre. - Michel ANFROL explique son courroux. - Jean-Pierre ELKABBACH et André BRIERE : pendant que ces soi-disant médecins se livraient à ces petits jeux macabres, il est probable que des malades attendaient des soins."Une partie du personnel de l'hôpital Beaujon a cru se jouer des journalistes, qu'elle sache bien que les journalistes ne jouent pas avec la vie humaine ".