La police scientifique ; 7 : méthodes de la physique en police scientifique

Lecture par Marcel LAPORTE d'une causerie du professeur de Charles SANNIE, professeur agrégé de la faculté de médecine de Paris, professeur au Muséum et directeur du laboratoire de l'identité judiciaire à la préfecture de Paris. Aujourd'hui, les méthodes de la physique en police scientifique. (Il s'agit d'une lecture par un interprète car le professeur est décédé au cours de la série). L'optique est la plus intéressante en police scientifique : observation à la loupe ou au microscope, utilisation de la spectrographie, de la photométrie photographique. Utilisation de toute l'échelle des longueurs d'ondes depuis les rayons X jusqu'à l'infrarouge lointain. - A 21'40 : Première étape d'une expertise judiciaire : examen visuel approfondi des pièces à conviction. (Loupe, microscope, utilisation de la loupe binoculaire sur les documents, exemples). Les erreurs dues aux illusions d'optique (exemple d'expérience à réaliser). Nombreux exemples d'analyses réalisées au cours d'enquêtes pour l'identification de constituants de matières trouvées sur les lieux. - A 25'40 : l'observation des objets teintés en lumière colorée ou monochromatique. Les méthodes utilisées dans le spectral invisible à l'oeil. (Exemples) La reconnaissance de substances sur tissus ou autres. Utilisation des infrarouges pour établir la transparence des objets. - A 27'50 : l'analyse des encres : domaine le plus difficile en police scientifique. L'analyse se fait sur des clichés photographiques (épaisseur du trait, couleur des encres etc). L'utilisation de spectrographe pour l'analyse des textures. (Comparaison de plombs et autre métaux ou papiers).