Edmond Locard : 2ème partie

Rencontre avec Edmond LOCARD, créateur et directeur-pendant près d'un demi siècle - du laboratoire de police scientifique de LYON chez lui, entretien mené par Madeleine FINIDORI et Léon ZITRONE : quels sont les moyens modernes employés par la police ? Elles sont variées, il reproche aux écrivains de ne parler que des empreintes digitales. Il existe une multitudes de traces et d'empreintes. Importance de l'analyse des poussières (anecdote) - A 1'58 : les expertises de lettres anonymes (il en a fait plus de 10 000), explique ce qu'est l'art de l'expertise de l'écriture. Comment déterminer un faux ou une imitation. Evoque plusieurs cas sur lesquels il a travaillé et l'importance de l'analyse chimique de l'encre. Il reconnaît avoir "fabriqué cette science". - A 4'58 : il évoque son travail sur la cryptographie. L'art de déchiffrer les codes des prisonniers par exemple. - A 6'32 : anecdote sur un cryptogramme qu'il déchiffra en moins de six minutes. Il explique la méthode qu'il utilisa [Léon ZITRONE donne quelques explications sur les propos de LOCARD]. Grâce à ce code on établit le lieu et l'heure d'un cambriolage qui devait avoir lieu le soir même. - A 8'47 : la différence entre policier et détective. Il faut du flair et du bon sens. Digression sur les détectives privés. Les risques du métier. - A 10'36 : le crime parfait existe dans le roman, dans la réalité on ne peut pas le savoir puisqu'il ne sera pas découvert. Il est cependant difficile de ne pas laisser de traces de doigts. Il explique comment éviter de ne pas laisser d'empreinte. On peut trouver le crime parfait dans les écritures en faux où l'auteur peut s'entraîner longuement. - A 12'42 : la valeur des empreintes digitales est absolue mais ne prouve que la présence sur place et pas la culpabilité. - A 14'10 : indicatif de fin.