Niki de Saint Phalle et Ponthus Hulten

Tentative d'interview de Niki de SAINT PHALLE qui présente une rétrospective de ses oeuvres au Centre Georges Pompidou à Paris. Petite présentation par Jean DAIVE de son travail: les tableaux-tirs de 1961, les assemblages de 62, les grandes figures frontales qui se transforment en 'Nanas' tridimensionnelles en 65-66. Début d'interview interrompu par Niki de SAINT PHALLE qui n'aime pas la première question. Elle admet n'avoir pas l'esprit pour se concentrer à l'interview. L'interview reprend avec Pontus HULTEN, directeur du centre Georges Pompidou qui explique qu'une grande partie des oeuvres n'ont jamais été vues par le grand public. Niki de SAINT PHALLE explique combien lui a été difficile l'idée de faire une rétrospective. Une grande partie de son oeuvre concerne l'énergie. Elle a un vrai regard sur les différents chemins qu'elle a pris. Elle veut s'inscrire dans l'histoire comme faisant une oeuvre monumentale, elle ne veut pas laisser cela aux hommes. Elle veut apporter de la joie, elle veut avoir une oeuvre "populaire". Elle évoque le Golem qu'elle a fait pour un jardin d'enfants à Jérusalem. DAIVE revient sur le début de l'interview, Pontus HULTEN dit qu'il est difficile de réduire l'oeuvre de Niki de SAINT PHALLE à quelques lignes. Le terme utilisé de "drame bourgeois" l'a beaucoup énervée.