Henri Cartier Bresson et Martine Franck
Interview du photographe Henri CARTIER BRESSON, enregistrée à l'occasion de la rétrospective Henri CARTIER BRESSON à la Bibliothèque Nationale de France et de l'ouverture de la fondation CARTIER BRESSON dans le XIVème arr. de Paris : s'intéresse plus au dessin qu'à la photo. Il aime le rythme plastique du dessin. "La photo ne m'a jamais préoccupé". Il se sent comme un "prisonnier évadé". Il énumère les artistes qui l'ont marqué. Il a été "anarchiste non violent". A travers ses photos, il a voulu donner le sens de l'anarchie. "Il faut rester vivant, remettre en question tout-le-temps". Il est intéressant d'être ailleurs. Photographier et dessiner sont un moyen de dire ce qu'on pense. Pour lui, "il n'y a pas Dieu, mais il y a pi". Il est préoccupé par les mathématiques. Le rythme et le silence sont importants. Il a le goût de la forme. Il a été élevé dans la peinture. Il aime la musique. L'anarchie est une éthique personnelle, dont on ne peut faire un gouvernement. L'anarchie n'est pas le désordre, mais la recherche de l'équilibre (7'15"). A 27'25" Itw de Martine FRANCK, photographe et épouse de Henri CARTIER BRESSON : Henri CARTIER BRESSON est modeste. Il est surpris pour cet intérêt porté à son oeuvre et à sa vie. Il préférerait rester dans l'ombre. Il y a beaucoup de contradictions chez ce photographe. La fondation CARTIER BRESSON peut exister grâce à un travail d'équipe. Elle rappelle en quoi consiste le prix CARTIER BRESSON. Henri CARTIER BRESSON se remet toujours en question (3').
Producteur / co-producteur |
Radio France |
Générique | Journaliste : Stéphane Paoli Participants : Henri Cartier Bresson, Martine Franck |
Descripteur(s) | idéologie politique |