Du printemps à l'été 68 : de l'espoir au désespoir, Prague, une liberté en sursis
Deuxième de trois émissions sur le Printemps de Prague par Antoine SPIRE, Blandine MASSON, Anne KOBYLAK, composé d'un montage croisés d'entretiens en français ou en tchèque, traduction par Michel et Pierre FLEISCHMANN. Extrait d'archive en illustration. - A 1'35 : Sergej MACHONIN, critique dramatique en 1968 : son témoignage sur la journée du 21 août 1968, qui a vu la fin du Printemps de Prague. Comment s'est passé le Printemps de Prague pour lui. (2'30") - A 4'15 : Zignia HEJDA, éditeur : les auteurs tchèques et étrangers soumis à la censure avant 1968. Comment le Printemps de Prague a-t-il levé cette censure. (2'00") - A 7'00 : Petr UHL, étudiant en 68 : les différents exemples de libertés retrouvées avec le Printemps de Prague. (1'20") - A 8'55 : Pierre et Michel FLEISCHMANN, exilés tchèques, ils ont quittés Prague en 1968 et vivent en France : ils se souviennent de l'ambiance musicale de 1968. Les déboires de la chanteuse KUBISOVA. (2'40" au total) - A 13'10 : Jiri HAJEK, ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement de DUBCEK. Ce qui traduit le mieux le Printemps de Prague pour lui. Son rôle pendant le Printemps de Prague (prouver aux soviétiques que la réforme pouvait être bénéfique et que la Tchécoslovaquie serait toujours leur allié). Les arguments qu'il employait pour les convaincre. Comment, selon lui, les"2000 mots "de VACULIK ont rendu service aux conservateurs. La rencontre de Cierna, début août 1968, prémisse de la véritable crise. (5'50" au total) - A 15'50 : Ludvik VACULIK, écrivain tchèque, auteur du manifeste des"2000 mots "(intervention en tchèque, traduction simultanée) : soutient que ses mots ne sont pas responsables de l'invasion soviétique. Explique les raisons de l'existence de ce texte, comment il a été rédigé, dans quelles circonstances il est parvenu au Comité Central. (3'00") - A 21'00 : Vaclav HAVEL, écrivain tchèque : il chante en français "Sur le Pont d'Avignon". Il explique, en anglais, comment il a appris cette chanson. En tchèque, il explique pourquoi, pour lui, en tant qu'auteur dramatique, 1968 ne signifie par un grand changement. (4'45") - A 26'50 : Vlasta CHRAMOSTOVA, comédienne célèbre en 1968 (intervention en tchèque, traduction simultanée) : comment le théâtre s'est transformé dans les années 60 en Tchécolovaquie. 1968, la belle année pour le théâtre. Son témoignage sur la journée du 21.08.68. Les changements apportés par l'invasion soviétique sur le théâtre (6'15" au total) - A 34'05 : Jiri PELIKAN, directeur de la télévision tchèque en 1968 : récit détaillé de l'invasion du 21.08.68. Souvenirs de ses réactions face aux évènements. La télévision tchèque pendant les évènements. (6'10") - A 44'25 : Martin IDNER, représentant du VONS (comité pour la défense des personnes injustement poursuivies en Tchécolovaquie) en France : le rôle des soldats polonais pendant l'invasion de Prague le 21.08.68 (souvenirs). La normalisation en 69. (3'45" au total) - A 47'50 : Stanislav MILOTA, caméraman en 1968 (intervention en tchèque, traduction simultanée), le jour de l'invasion il a tourné les évènements et ses images apparaissent dans le film "L'insoutenable légèreté de l'être" : comment s'est déroulée la prise de vue (3'30") * Archive Phonothèque : "Appel Radio Prague". (2'40 "au total)
Producteur / co-producteur |
Radio France |
Générique | Réalisateur : Anne Kobylak Producteurs : Antoine Spire, Blandine Masson Présentateurs : Antoine Spire, Blandine Masson Traducteurs : Michel Fleischmann, Pierre Fleischmann Interprètes : Claude Rich, Catherine Rich, Jean Luc Debattice Participants : Sergej Machonin, Petr Uhl, Michel Fleischmann, Pierre Fleischmann, Jiri Hajek, Ludvik Vaculik, Vaclav Havel, Jiri Pelikan, Vlasta Chramostová |
Descripteur(s) | 1968, POLITIQUE INTÉRIEURE, Tchécoslovaquie |