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L'Argentine championne du monde prive les journalistes français de sommeil

L'Argentine championne du monde prive les journalistes français de sommeil

Les Argentins sont de retour chez eux avec leur troisième titre de champions du monde de football. Ils étaient attendus par des centaines de milliers de fans. Cela faisait 36 ans que l'Argentine attendait ce moment que le pays a fêté dans une liesse générale. Une ambiance de folie qui va durer plusieurs jours et qui rappelle celle de leur premier sacre en 1978.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 19.12.2022
 

L'ACTU.

Les Argentins vivent pour et par le football. Chaque nouvelle victoire représente l'occasion d'exprimer leur amour du foot et des joueurs. En remportant un troisième titre de champion du monde face aux Français le 18 décembre (après ceux de 1978 et 1986), l'Argentine entre dans la légende. Quant à Lionel Messi, il devient le nouveau dieu du stade, à l'instar de Diego Maradona avant lui. Une véritable ambiance de folie s'est emparée du pays et devrait durer plusieurs jours. Une ferveur qui n'est pas sans rappeler celle de 1978. À l’époque, la « nation du football » célébrait sa première étoile et les journalistes français présents sur place avaient eu bien du mal à trouver le sommeil, comme le raconte en images le sujet à découvrir en tête d’article.

L'ARCHIVE.

Ce reportage a été diffusé le 15 juin 1978, au lendemain de la victoire des Argentins contre la Pologne, dans l’édition spéciale d’Antenne 2 présentée par Thierry Roland. La nuit avait été très courte pour les journalistes français présents sur place, comme le relatait Bernard Père venu présenter le sujet en plateau.

Il affirmait amusé que ses confrères restés pour la nuit à Buenos Aires auraient préféré que l’équipe adverse ait gagné, « ils auraient pu passer une nuit plus calme », ajoutant avec humour, « encore que lors de leur défaite contre l’Italie, les Argentins ont fait autant de bruit ». Car, oui, pour les Argentins, le football est une religion, les joueurs des idoles et leur ferveur à la hauteur de leur amour du ballon rond.

Bernard Père proposait aux téléspectateurs de découvrir l'ampleur de la folie qui s'était emparée des Argentins après la victoire de leur équipe, précisant que ses confrères avait été « sauvés par le gong, sur le coup de 3 heures du matin, par l’orage ».

« Regardez ce qui se passe dans les rues de la capitale lorsque l’Argentine gagne », ajoutait-il. Les images montraient des avenues bondées, d'immenses embouteillages. Dans les rues, une foule « mixte et joyeuse » hurlait « Argentina ! Argentina ! Argentina ! », à cette pagaille s'ajoutaient des chants rythmés par les klaxons stridents douloureux pour les oreilles, même pour celle des téléspectateurs !

Et pour éviter le mal de tête, pas la peine de chercher à se réfugier dans la chambre d’hôtel, commentait Bernard Père sur de nouvelles images de la ville en transe : « Là, nous sommes sur Florida, la grande rue passante juste sous notre hôtel... » Impossible d’échapper au chaos !

Même la police !

Après la victoire apportant le titre de champion du monde au pays, la fête était partout dans les rues. Personne n’échappait à la folie générale, pas même les représentants de l’ordre, oubliant un instant leur autorité.

La fête argentine
1978 - 00:31 - vidéo

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