Les agressions sexuelles dans les transports, on en parle depuis très longtemps. Malgré les faits connus dès les années 70, il faut attendre 2010 pour que le 3117, numéro d’urgence gratuit dans les trains, fasse son apparition.
Le numéro a été rapidement déployé sur l’ensemble du réseau SNCF, RATP et même sous forme d’application. Avant la généralisation de la vidéosurveillance dans les trains… Mais ce sera insuffisant pour dissuader les frotteurs.
Face à ce constat, l’État a pris des engagements et rappelé les peines encourues.
Contre les frotteurs du métro parisien toutefois, il existe depuis juin 2015 une brigade anti-harcèlement dans les transports : la BLAST.
Au fil des années, Les campagnes de communication se sont multipliées, les dépôts de plaintes ont augmenté et la parole des victimes s'est libérée.
Mais le constat reste amer : tous les dispositifs mis en place peinent encore à venir à bout du fléau.