Ce 5 juin, le journal de 20h00 de France 2 consacre un reportage à l'opération réalisée le matin même par une équipe de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Le développement en France de cette technique prometteuse est destinée aux insuffisants cardiaques pour lesquels aucune greffe n'est envisageable.
C'est le professeur Iraj Gandjbakhch, chef du service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière auteur de la transplantation qui s'exprime. Il exhibe fièrement ce coeur artificiel en titane, une prothèse complètement autonome implantée sur une malade en défaillance cardiaque terminale.
L'énergie nécessaire au fonctionnement du ventricule artificiel d'assistance est fournie par une batterie rechargeable "un peu plus grande qu'un téléphone portable", elle émet à travers la peau et précise-t-il "que le patient porte à la ceinture". Cette batterie se relie grâce à des "micro-ondes à la batterie intra-corporelle ce qui lui permet de se recharger à travers la peau, sans que la peau soit perforée. "
A l'époque l'intervention faisait partie d'un essai international proposé par la firme Arrow International qui commercialisait ce prototype de pompe cardiaque issu des travaux menés depuis sept ans par l'université de Pennsylvanie (Etats-Unis). Trois patients avaient déjà subi la même intervention, notamment en Allemagne, dans le service du professeur Reinert Korfer à Bad Oeynhausen, depuis octobre 1999. C'est ce patient que l'on voit à l'image à la fin du sujet.