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2021 : l'inquiétude après l'enlèvement du journaliste Olivier Dubois

2021 : l'inquiétude après l'enlèvement du journaliste Olivier Dubois

Le journaliste Olivier Dubois a été libéré lundi 20 mars, près de deux ans après avoir été enlevé par des jihadistes proche d'Al-Qaïda, dans le nord du Mali. Le 5 mai 2021, le collaborateur de «Libération» et du «Point» avait confirmé sa détention sur les réseaux sociaux.

Par Romane Sauvage - Publié le 20.03.2023
Mali : disparition d'un journaliste français - 2021 - 02:01 - vidéo
 

L'ACTU.

Le journaliste Olivier Dubois est libre. Il avait été kidnappé dans le nord du Mali, à Gao le 8 avril 2021 par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda. « Je me sens fatigué, mais je vais bien », pouvait-on l'entendre dire dans de premières déclarations lundi 20 mars.

L'ARCHIVE.

« Un journaliste français, Olivier Dubois, affirme avoir été kidnappé au Mali par des jihadistes affiliés à Al-Qaïda. » Le 5 mai 2021, le collaborateur de Libération, Le Point et Jeune Afrique confirmait sur les réseaux sociaux avoir été enlevé. Sa disparition faisait immédiatement la une des journaux télévisés. Au 20h de France 2. Anne-Sophie Lapix détaillait : « Il explique dans une vidéo avoir été enlevé le 8 avril dernier à Gao, dans le nord du pays. (...) Il était entré en contact avec le commandant du groupe jihadiste pour obtenir un entretien. Une enquête anti-terroriste a été ouverte en France. »

Journaliste « aguerri », alors âgé de 46 ans, Olivier Dubois « vivait et travaillait au Mali depuis 6 ans » racontait le commentaire de cette archive. Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement, confirmait la « disparition » au Mali du journaliste. La rédaction du 20h de France 2 faisait le choix, en attente de vérifications concernant l'enlèvement, de ne pas diffuser la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux qui l'annonçait. Le sujet précisait : « Olivier Dubois y apparaît en bonne santé. Il demande aux autorités françaises d'œuvrer à sa libération. »

Une amie d'Olivier Dubois témoignait des circonstances de son enlèvement. Alors que son entretien avec le leader du groupe de jihadistes allait avoir lieu, « il apprend que les plans ont changé et qu'il devra rencontrer son interlocuteur, toujours au centre-ville de Gao mais dans une rue où il est tenu de monter à bord d'un véhicule. » Depuis ce moment, concluait le sujet, « il n'a plus été vu en public. »

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