Le maire de Béziers Robert Ménard, proche de la candidate RN Marine Le Pen, a dit jeudi 10 mars, en pleine guerre en Ukraine, avoir «honte» de ses propos passés sur l'arrivée de migrants fuyant la guerre en Syrie et en Irak. «Quand j'ai été élu maire, deux trois ans après il y a eu la crise en Syrie et j'ai fait des déclarations, le journal municipal a fait des unes, des affiches aussi, que je ne referais plus, pour tout vous dire que j'ai honte de les avoir faits», a-t-il déclaré sur Public Sénat.
Une affiche publiée alors, montrant des migrants africains et nord-africains devant une église, proclamait «L'Etat nous les impose. Ça y est ils arrivent... Les migrants dans notre centre-ville !»
Robert Ménard a estimé que l'accueil aujourd'hui de réfugiés ukrainiens, «c'est le minimum qu'on doit faire».
Mercredi, il estimé sur LCI que ses déclarations passées, «c'est pas une erreur, c'est une faute». «Il n'y a pas deux sortes de victimes, des Européens chrétiens qu'il faudrait défendre et des gens pas européens qui seraient au Moyen-Orient et qu'on aurait eu raison de ne pas accepter chez nous», avait-il ajouté, regrettant un «deux poids deux mesures pas glorieux».