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2016 : l'accompagnant d'une enfant handicapée, une aide pour sa réussite scolaire

2016 : l'accompagnant d'une enfant handicapée, une aide pour sa réussite scolaire

Mardi 19 octobre, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) se sont mis en grève à l’appel de six syndicats (CGT, FO, FSU, Snalc, SNCL, Sud), avec pour revendication la revalorisation des salaires, la création d’un nouveau métier d’éducateur spécialisé, assortie d’une titularisation sans condition ​et l’amélioration des conditions de travail. En 2016, Daniel Sinaccori, AESH, témoignait de son travail auprès d'une jeune autiste.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 19.10.2021
 

Mardi 19 octobre, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) se sont mis en grève à l’appel de six syndicats (CGT, FO, FSU, Snalc, SNCL, Sud), avec pour revendication la revalorisation des salaires, la création d’un nouveau métier d’éducateur spécialisé, assortie d’une titularisation sans condition ​et l’amélioration des conditions de travail. D’après Ouest France, reprenant les revendications du syndicat Sud, les « AESH bénéficient d’un CDD de trois ans minimum renouvelable une fois, qui leur permet d’accéder à un CDI, et de soixante heures de formation par an. Ils travaillent en moyenne 24 heures par semaine, sur des temps incomplets imposés avec un salaire moyen de 750-800 €​ ». Des conditions jugées insuffisantes par Sud qui réclame une réelle augmentation et la reconnaissance du temps plein.

Indispensables

Profession peu connue du grand public, les AESH sont pourtant indispensables à la réussite scolaire des enfants handicapés. En 2016, France 3 Reims témoignait de cette profession avec un reportage dans une unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) constituée de douze enfants, encadrés par une enseignante spécialisée, Fanny, et un AESH, Daniel Sinaccori, spécialement au service d’une des enfants, Mia, atteinte d’autisme : « Je suis là en collaboration avec la maîtresse pour aider au projet d’inclusion scolaire de l’enfant, et puis également à son intégration à la vie de groupe. C’est vrai que Mia ne communique pas beaucoup, mais j’ai appris à communiquer avec elle […] On arrive à se comprendre, même si elle en fait pas toujours des phrases comme tout le monde. Si on ne parle pas avec les mots, on parle le plus souvent avec les yeux », confiait Daniel Sinaccori. Grâce à son travail de soutien auprès de la petite Mia, cette dernière était capable de suivre certains des cours de la classe, comme l’histoire-géographie ou l’anglais. Et préparait même son entrée en collège ULIS, toujours grâce à l’aide précieuse de son AESH.

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