En 2003, alors que l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) touchait principalement l'Asie, Hong Kong avait décidé de placer en quarantaine un millier de personnes. Logés dans un camp de vacances réquisitionné pour l'occasion, ces habitants provenant principalement d'un grand immeuble de la ville ne présentaient pourtant pas de symptômes. La mesure était préventive, en raison de la contamination de 150 personnes habitant elles-aussi dans la tour ou le quartier. Les images du reportage montraient des agents en combinaisons étanches s'affairant à désinfecter l'immeuble, jusqu'aux poignées de portes et aux boutons d'ascenseur.
Pascal Chaumont, un expatrié français, joint par téléphone, expliquait que ces mesures se faisaient dans la calme : "On met notre masque, on fait attention [...], le management du building nettoie bien l'ascenseur, nettoie les boutons, il y a souvent une désinfection dans les toilettes, tout le monde fait attention, c'est ce qui est surprenant, et c'est fait dans le calme."
L'épidémie de SRAS, déclarée à partir de mai 2003, a touché jusqu'en mai 2004 29 pays, infectant plus de 8000 personnes et causant la mort de 774 individus.