A l'occasion du festival de Cannes, le JT Soir Côte d'Azur du 16 mai 2000 rencontrait celui dont on connaissait la voix, sans jamais voir son visage. Comédien de doublage, c'est jouer avec le timbre de sa voix et ses intonations. A l'époque, il venait de doubler Bruce Willis dans le film Sixième sens, un travail effectué séquence par séquence et qui pouvait durer quinze jours.
"C'est avant tout un travail de comédien, il y a quelqu'un à l'écran qui a une intention et vous, vous devez restituer la réalité de l'intention qu'il a au moment où il le fait". Il ajoutait humblement, "ce qui compte c'est l'acteur à l'écran, le doublage c'est un ersatz. On s'approche éventuellement de ce qu'il y a dans l'original mais on abîme l'original. Le doublage parfait ce serait celui qui est à l'équivalent de l'original. C'est tout."