Le 20 octobre 1988, Chantal Thomas était l'invitée de Philippe Lefait à l'occasion de la réédition de son essai sur Casanova intitulé, Casanova, un voyage libertin. La philosophe expliquait alors ce qui l'avait poussée à écrire ce voyage libertin : "c'est en lisant Casanova à New York que j'ai pensé que c'est ici que j'aimais vivre. C'est un livre de retour en Europe…"
Mais pas question pour elle de vulgarité, "c'est cette idée de grivoiserie qui me déplaît. L'érotisme, la sensualité l'emportement oui ! Mais l'idée du grivois et du ricanement, ça je trouve que c'est décourageant".
Elle a donc été élue, ce jeudi 28 janvier 2021, dès le premier tour de scrutin par douze voix sur vingt-quatre (face à Jean Pruvost et Philippe Chatel). A 75 ans, la romancière, essayiste et dramaturge occupera le douzième siège, celui qu'a laissé vacant Jean D'Ormesson, disparu en 2017.
Pour aller plus loin
Apostrophes : Chantal Thomas "Il y a une aura chez Marie Antoinette, un peu à la manière de Maryline Monroe". Chantal Thomas est invitée pour parler de son livre La reine scélérate qui retrace la vie de Marie Antoinette. Elle évoque ici le "délire pornographique" dont a été victime la reine dans une campagne de calomnie par l'intermédiaire de pamphlets pornographiques. "Elle incarne à la fois la courtisane absolue... et à la fois la reine, la tyrannie..." et "Elle est une sorte de surface qui attire. Il y a une aura chez Marie Antoinette à la manière de Maryline Monroe. Elle avait quelque chose d'une star... Je la vois comme une des premières victimes de l'opinion publique"..
Un livre, in jour : Les adieux à la reine. (21 novembre 2002)
Plus de contenus sur Chantal Thomas