Au large de l'île d'Egine, non loin d'Athènes, le City-of-Poros fait l'objet d'une attaque terroriste le 11 juillet 1988. Alors que l'évacuation du bateau se fait dans la plus grande confusion, les membres du commando ne seront jamais retrouvés. Le même jour, une voiture explose à Athènes avec deux personnes à l'intérieur. Deux jours plus tard, l'Organisation des martyrs de la révolution populaire en Palestine revendique l'attentat mais l'enquête piétine et la "guerre des polices" grecques n'arrange rien. Finalement, le 20 juillet 1988, la Grèce met officiellement en cause le groupe Abou Nidal.
En 1992, le juge Jean-Louis Bruguiere lance un mandat d'arrêt international contre 4 terroristes pro-palestiniens. Une action qui soulage le père d'une touriste française, Isabelle Bismuth, soupçonnée d'être l'une des terroristes car elle a été vu avec l'un des auteurs de l'attentat. Dans ce reportage d'Antenne du 27 février 1992, André Bismuth, père de la victime, témoigne : "Nos enfants ont été traités de terroristes dans le monde entier. En France, personne du gouvernement français n'a dit ni à la télévision ni dans les journaux que nos enfants n'étaient pas des terroristes."
Quatre terroristes ont été jugés par contumace en 2012, appartenant au groupe terroriste Abou Nidal.
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