Le reportage de Limousin actualités nous apprend qu'en 1983, la France possède quelque « soixante élevages de visons sur son territoire ». Des fermes de taille variable, contenant de « quelques spécimens à plusieurs milliers d'animaux », plaçant la production tricolore « au onzième rang mondial », les premières places étant occupées par « le Danemark, l'URSS, les Etats-Unis et la Finlande ».
C'est M. Humel, éleveur dans la Haute-Vienne, qui ouvre les portes de son élevage aux caméras de Limousin actualités. Depuis l'automne 1973, cet agriculteur travaille au sein d'un groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC).
L'élevage de chaque animal dure environ huit mois. Les visons sont de petits carnivores nécessitant beaucoup d'attention : « Propreté, nourriture fraîche à base de viande et de poisson et vaccination », explique M. Humel. Après « huit à dix mois », les animaux sont « bons pour la fourrure ». Ils sont euthanasiés : « Nous les sacrifions par une piqûre, ils ne souffrent absolument pas ». Après la mise à mort, commence l'opération de dépiautage, généralement « à la fin du mois de novembre ». Le vison, « comme le lapin », se voit dépouillé de sa peau comme « une chaussette ».
Ensuite, la peau est « dégraissée et séchée », pour enfin être acheminée vers Copenhague, capitale mondiale du vison, où elle sera vendue aux enchères.