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1974 : pour se chauffer, rien ne vaut la bouse de vache !

1974 : pour se chauffer, rien ne vaut la bouse de vache !

Le prix du gaz va encore augmenter ce 1er octobre, après plusieurs mois de hausse. En 1974, en pleine crise de l'énergie, cet ingénieux agriculteur lorrain avait trouvé la solution miracle : se chauffer au gaz issu de la décomposition de son fumier d'élevage.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 30.09.2021
Chauffage au gaz de fumier à Xertigny - 1974 - 02:23 - vidéo
 

Le prix du gaz va encore augmenter. Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à près de trois millions de foyers français vont augmenter de 12,6 % au 1er octobre, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une évolution due à la hausse du gaz sur le marché mondial, et qui fait suite à une série importante de hausses mensuelles.

En 1974, alors qu'éclatait la crise énergétique due au premier choc pétrolier, les Français cherchaient des solutions pour dépenser moins d'argent dans leurs factures. Monsieur Chapuis, lui, avait trouvé carrément le Graal. Cet ingénieux agriculteur lorrain profitait de son élevage bovin pour se chauffer et cuisiner à l'aide du précieux fumier de ses vaches.

Son système était des plus simples : « 3 cuves de ciment de 8 mètres cube chacune sont remplies de fumier en moyenne une fois par mois. Pendant une semaine, le fumier est quotidiennement arrosé afin d'activer la fermentation qui donnera naissance au purin et au méthane. Un essai de brûlage sera alors effectué au bec d'une des cuves puis le méthane gagnera le gazomètre où la cloche métallique lui assurera une pression convenable. Chaque cuve a une autonomie journalière d'environ 4m3. Seuls inconvénients, les trop grands froids qui risquent de freiner la fermentation. »

Un système pratique et économique, qui ne « coûtait absolument rien » à Monsieur Chapuis, si ce n'est le « travail de remplir et vider les cuves ». A ses dires, le méthane ainsi produit avait encore un autre avantage, celui de ne « pas être toxique ni de risquer une explosion ».

Décidément, ce gaz de la campagne était bien plus pratique et économique que le traditionnel gaz de ville.

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