Janvier 1974, Catherine et Claude Rich reçoivent les caméras de l'émission Midi trente alors qu'ils répètent la pièce de Sacha Guitry, "Jean de La Fontaine" jouée au Théâtre Montparnasse à Paris. Une pièce satirique sur le mariage, bien éloignée de l'harmonie évidente qui se dégage de ce couple marié depuis 1959. Les deux comédiens jouent pour la seconde fois ensemble sur les planches, mais comme le précise Claude Rich : "l'un comme l'autre ne voudrions pas que cela devienne un système". Cette pièce ne reflète en rien leur propre couple et Catherine précise : "je suis l'épouse de Claude Rich mais pas de La Fontaine… je me sens très loin de madame de La Fontaine, heureusement", déclare-t-elle le sourire aux lèvres. Quant à se sentir blessée par les propos de son mari sur scène, pas question : "Ah non, une fois qu'on est sortis, on n'est plus ni Jean de la Fontaine, ni madame de la Fontaine…", l'acteur précise d'ailleurs que le personnage joué par sa femme "est une victime de son mari qui est un égocentrique un peu forcené, qui avait du génie et du talent, beaucoup et elle est un peu en retrait", et de préciser, "tandis que dans notre ménage, elle n'est pas du tout en retrait ma femme".
La carrière de Catherine débute dans les années 60 au cinéma avec La Chambre ardente (1962) de Julien Duvivier aux côtés de son mari. A la télé, Catherine Rich apparaîtra dans une dizaine de séries, notamment à la première saison de Maguy et Les Grandes familles dans les années 80.
Mais c'est surtout au théâtre qu'elle s'illustrera, avec six nominations aux Molières, dont deux pour le Molière dans un second rôle pour La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, dans une mise en scène de Bernard Murat.
Pour aller plus loin
A2 Le Journal de 13H00 : Catherine Rich et Pierre Arditi dans "La Vraie vie". (11 novembre 1988)
Thé ou café : Catherine Rich à propos de ses débuts au théâtre et de son côté distrait. Elle raconte ses débuts de comédienne. Elle raconte à Catherine Ceylac son premier souvenir de théâtre quand elle entrée sur la scène avec des chaussures dépareillées. (21 décembre 2008)
