L'ambition d'Airbus est de lancer la production en 2035. Un plan qui s'accorde à la stratégie présentée par le gouvernement français, qui a alloué à l'hydrogène une enveloppe de 2 milliards d'euros sur deux ans, soit plus 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030, dans le cadre de son plan de relance.
La pile à combustible fonctionnant à l'hydrogène était déjà testée dans les laboratoires dans les années 1960. Dans ce sujet des Actualités Françaises du 26 janvier 1966, le reporter paraissait déjà conquis par cette innovation.
"Assailli par les décibels, plongé dans une atmosphère la limite de pollution admissible, l’homme de la civilisation du moteur est menacé dans son équilibre".
Dans ce reportage, l'ingénieur Grégoire explique que dans le futur, les véhicules, surtout dans les villes, pourraient circuler grâce à une pile à combustible, pile "qui fournit de l'électricité par une combinaison chimique dans une pile, avec un combustible qui peut être soit de l'hydrogène, soit un carbure d'hydrogène et un comburant qui en général est l'oxygène…"
L'ingénieur déclare ensuite que beaucoup d'études ont déjà été lancées dans le monde, et en France, et qu'en laboratoire plusieurs résultats sont déjà concluants…
Le commentaire ajoute que ces piles pourraient être adaptées à l'automobile puis qu'il "existe déjà une pile capable d'actionner une hélice de bateau ou de mettre en rotation une roue".
"Il est aujourd'hui dépassé le temps où les piles à combustible se bornaient à déplace les petits trains électriques des ingénieurs", conclut-il optimiste.
Mais l'industrie des moteurs à explosion et son carburant noir avait encore de belles heures devant elle et la pile à combustible hydrogène rester à l'état expérimental. Cependant, dans les années à venir, l'hydrogène est en passe de remplacer l'énergie pétrolière arrivée à bout de souffle et de s'imposer comme la prochaine révolution technologique moins polluante.