Après plusieurs jours de pessimisme, des survivants qui ont réussi à se mettre à l'abri parviennent à se signaler à la sonde munie d'une micro caméra introduite dans la mine et descendue à 700 mètres de profondeur, à l'aide d'un conduit d'à peine 60 centimètres de diamètre.
"Ils offrent des visages souriants d'hommes bien décidés à survivre au fond de la mine…"
La micro-caméra dévoile des mineurs en bonne santé et permet de visiter la galerie où ils vivent. Les "33" comme on les appelle à présent l'utilise pour passer des messages personnels.
Le sol étant trop instable, il est alors décidé de creuser un second passage pour les remonter avec une foreuse de 30 tonnes qui creusera 20 mètres par jour. Les sauveteurs entreprennent l'une des plus incroyables missions de sauvetage jamais réalisée. Durant deux mois ils vont se relayer pour déblayer les débris devant les télévisions du monde entier.
Le 9 octobre, la galerie de jonction est quasiment terminée, les familles regroupées sur la colline crient leur joie aux caméras du monde. Il restera à consolider le puits de secours et descendre une nacelle pour remonter les mineurs un à un. Les sauveteurs comptent une heure par homme.
Le 10 octobre, le JT de 20h00 explique les détails de la procédure d'extraction.
Le 13 octobre 2010, après 69 jours passés sous terre, les 33 mineurs bloqués vont être remontés un à un à la surface. Un sauvetage réalisé en direct devant les caméras du monde entier, en présence du Président du Chili Sebastián Piñera.
Le 14 octobre, le dernier mineur est remonté, le chef d'équipe Luis Urzua que les hommes surnomment "le capitaine", il retrouve l'air libre après 622 mètres de remontée, "au bord des larmes le président s'avance au bord des larmes pour l'embrasser… la fin du calvaire, les mineurs sont tous sains et saufs." Luis Urzua fait sa première déclaration.
"J'espère que ça n'arrivera plus jamais, je suis fier de mon pays, je remercie tout le monde, les secouristes et tous ceux qui ont oeuvrés pour nous."
"Dans la nuit, l'ambulance qui l'emmène à l'hôpital a bien du mal à se frayer un chemin dans la liesse populaire…"
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