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Et voguent les vieux gréements

Et voguent les vieux gréements

Les plus beaux voiliers du monde jettent l’ancre à Rouen du 8 au 18 juin 2023 pour l’Armada, le plus grand rassemblement de voiliers au monde. L'occasion de vous proposer une balade à bord des vieux gréements, ces joyaux des océans qui ne cesseront jamais de faire rêver les Terriens.

 

Par Florence Dartois - Publié le 29.06.2016 - Mis à jour le 08.06.2023
 

L'ACTU.

Les plus grands voiliers du monde se donnent rendez-vous pour 10 jours dans le port de Rouen. L'Armada 2023 se déroule du 8 au 18 juin 2023, comme à chaque fois, les amoureux de voiliers vont pouvoir admirer et monter à bord des plus beaux navires et gréements voguant encore sur les flots, parmi eux, la Canopée, le Belem, le FREMM Normandie,le Cuauhtémoc ou encore l'Atyla et bien d'autres.

Les festivités s'achèveront le 18 juin avec la grande parade sur la Seine où l'on pourra les admirer depuis les berges du fleuve.

LES ARCHIVES.

« Un bateau, plus que tout autre objet inanimé acquiert une personnalité dans l'esprit de l'homme »... Bisquines, gabarres, pinasses, chaloupes, goélettes évoquent des temps révolus. Ces bateaux furent les outils de travail de toute une population laborieuse et souvent pauvre. Ceux de la vieille marine en bois, ceux qui sentaient le goudron, le chanvre, le coton. Ils renaissent dans cette archive à découvrir en tête d'article. Il s'agit d'un reportage, aux allures de film, de Pierre le Flao, diffusé sur FR3 Rennes et intitulé « De toile et de bois, d'hier et de demain : les vieux gréements ».

Il présente la lente construction de voiliers que l'on suivra ensuite sur les flots. Le reportage suit chaque étape, depuis la planche à dessin à la mise à l'eau de « ces fils des vents et des mers », à l'« éternelle jeunesse », racontera avec un lyrisme tout neptunien le narrateur.

Se succéderont les images des planches et du bois, façonnés par les mains des charpentiers, la fabrication de la coque décrite comme une « approche tactile, sensorielle (...) art autant que technique, où s'exprime le véritable génie constructeur de tradition ». Puis l'assemblage des armatures formant la charpente du navire.

Étrave, quille... autant de pièces essentielles à la future sécurité des navigateurs. Puis le bordage, « dernière étape du processus presque biologique qui va conférer au bâtiment sa forme presque définitive ».

Les images dévoilent enfin la confection des « architectures aériennes des gréements », entendez les voiles et cordages, patiemment assemblés et cousus par des « compagnons voiliers » à la dextérité et à la précision sans pareil. De la qualité du travail dépendront la tenue en mer, la vitesse et la facilité de manœuvre. En fin de reportage, sur des airs de marins, il sera l'heure d'embarquer à bords de ces voiliers majestueux.

À l'abordage des vieux gréements

Que sont devenus les vieux gréements qui firent les belles heures de la marine ? Certains font revivre ces vieux navires abandonnés.

Exposition de vieux gréements en 1978 à Quimper. On peut y découvrir l'évolution des silhouettes des bateaux à voiles de 1880 à 1935.

En 1984. Découverte d'un catamaran breton d'autrefois.

Autre navire d'antan… le Sinagot.

Découverte du "Chasse-marée" et de l'activité de cabotage de la côte bretonne.

Petit détour par Douarnenez pour s'embarquer à bord d'une chaloupe sardinière.

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