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2006 : une étude annonçait la fonte des glaces en Antarctique

2006 : une étude annonçait la fonte des glaces en Antarctique

La fonte de l'Antarctique occidentale est « inévitable » a annoncé une étude publiée le 23 octobre. Il y a quelques mois déjà, la banquise de l'Antarctique avait atteint sa superficie la plus faible depuis 45 ans et le début des mesures satellites. La fonte des glaces, un phénomène que les scientifiques anticipaient déjà au milieu des années 2000.

 

Par la rédaction de l'INA - Publié le 01.03.2021 - Mis à jour le 26.10.2023
La fonte des glaces dans l'Antarctique - 2006 - 01:42 - vidéo
 

L'ACTU.

Quels que soient les scénarios de changement climatique, la fonte de l'Antarctique occidentale est « inévitable » selon une étude publiée le 23 octobre dans la revue Nature Climate Change. Et ce, même si les États respectaient l'Accord de Paris sur le climat.

Déjà, cette année, la banquise de l’Antarctique avait atteint sa « plus faible étendue » depuis 1979, établissant un record pour la deuxième année consécutive, avait annoncé le centre américain National Snow and Ice Data Center (NSIDC) le lundi 27 février.

L'ARCHIVE.

« Et si l'Antarctique devenait un jour un immense puzzle de glace ? » Ces alertes sur la fonte accélérée des glaces ne sont pas nouvelles. Ainsi, le 11 mars 2006, une étude scientifique, relayée dans le journal télévisé de 20h sur France 2, alertait déjà sur ce risque majeur pour l'équilibre climatique planétaire.

À l'époque cette situation n'était encore qu'une simulation. Mais, une étude scientifique démontrait de manière certaine que la fonte des glaces dans l'Antarctique devenait bien une réalité et l'accélération du phénomène commençait à inquiéter la communauté scientifique. « L'eau s'écoule dans la glace, elle arrive à fracturer un bloc de glace grand comme un département français », précisait le commentaire.

Les scientifiques alertent sur la responsabilité humaine

Le glaciologue Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPS) pointait du doigt l'impact de l'activité humaine sur l'effet de serre et sur ce phénomène de fonte.

Même préoccupation en Arctique. Une situation préoccupante, car la zone contenait environ 70 % des stocks d'eau douce mondiaux. On soupçonnait alors que le niveau de fonte des glaces avait quasiment doublé en cinq ans.

Lee Cooper, climatologue de l'université du Tennessee aux États-Unis évoquait le même phénomène au Pôle Nord où la fonte des glaces mettait déjà en péril la faune locale, obligée de se déplacer de plus en plus loin pour trouver une banquise où se reposer. « Les ours polaires sont une espèce aquatique, mais ils ne peuvent pas nager près de 300 km, c'est justement ce qui correspond au retrait de la glace sur la côte nord de l'Alaska. »

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