En 2006, l'Alta Rocca accueillait déjà six clubs qui proposaient de descendre les rivières de la région. Henri Santoni expliquait alors son parcours, la demande des touristes et les activités proposées : randonnée ou escalade et évolution vers le canyoning. Cette activité a pour "avantage d'être aquatique et très ludique" mais il reconnaissait qu'il faudrait l'encadrer surtout pour des raisons écologiques : "Quel nombre de personnes peut accepter ce site sans le dénaturer ? ".
"J'ai vu l'eau se troubler... Au bout de deux minutes, j'ai vu la déferlante sur un mètre..."
En effet, si le canyoning représente une vraie manne économique, il ne faut pas oublier que ces régions montagneuses restent dangereuses, notamment en raison des orages nombreux en été. Toujours en 2006, à Bocognano, les pompiers alertaient les vacanciers sur les risques de crues rapides. Des touristes inconscients des dangers de la montagne et des imprudents qu'il fallait parfois secourir dans des conditions difficiles.
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