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Michel Drucker sur son chien : «Fanny, c'est l'amour de ma vie»

Michel Drucker sur son chien : «Fanny, c'est l'amour de ma vie»

Parmi les amoureux inconditionnels des chiens, il y avait Michel Drucker. Il n'hésitait pas à amener ses petits compagnons sur les plateaux télé. Mais dans cette interview, il dévoile son amour secret : Fanny.

 

Par la rédaction de l'INA - Publié le 04.08.2020 - Mis à jour le 04.08.2020
Michel Drucker et Fanny son yorkshire - 1996 - 04:22 - vidéo
 

Le 28 décembre 1996, dans l'émission Le jardin des bêtes, les spectateurs découvraient la passion secrète de Michel Drucker. En compagnie de Pierre Rousselet-Blanc, l'animateur levait le voile sur sa relation privilégiée avec une femelle Yorkshire.

Dans les jardins situés derrière le studio Gabriel, sa petite chienne Fanny lovée dans son blouson, il racontait : «vous surprenez l'une des faces cachées de ma vie (...) C'est l'amour de ma vie ! L'une des passions de ma vie.»

«Mais alors elle, elle m'a regardé là. Elle m'a dit : tu ne vas pas t'en tirer comme ça !»

Installés sur un banc en compagnie de Pierre Rousselet-Blanc, Michel Drucker décrivait son coup de foudre pour cette race qu'il ne connaissait pas jusqu'à une rencontre avec Jean-Paul Belmondo. «Quand je voyais Jean-Paul Belmondo se promener avec son petit chien comme ça, je disais c'est bizarre ! Et Jean-Paul m'a dit un jour : "attention, si tu rencontres un jour ces chiens, tu vas tomber dans la bassine". J'ai rencontré ce chien, j'en ai d'autres. J'ai beaucoup de chiens, plutôt de taille moyenne ou plus grosse. Et puis, c'était surtout des vieux toutous (...) Mais alors elle, elle m'a regardé là. Elle m'a dit : "tu ne vas pas t'en tirer comme ça !

Pierre Rousselet-Blanc lui demande d'en dire plus. «Eh bien moi, je découvre tous ceux qui ont des York vont comprendre ce que je dis, c'est que moi, je pensais que la présence d'un chien était forcément proportionnelle à son volume, à son poids. Pas du tout ! C'est le plus petit chien que j'aie jamais eu et il a de la présence comme si j'avais un berger allemand, un berger des Pyrénées... C'est un chien extrêmement robuste et c'est surtout le chien le plus malin que j'aie jamais eu. À la maison, elle se fait respecter comme dix. Elle parle, elle parle, et se fait comprendre. Elle est souvent avec Dany. Le soir, c'est moi. Dès que j'arrive, personne n'existe et surtout, elle est extrêmement exigeante, très autoritaire, très capricieuse. Elle obtient absolument tout ce qu'elle veut. C'est un chien qui a un regard absolument inouï», expliquait-il.

«J'ai deux bonheurs, retrouver ma famille, retrouver le chien...»

«C'est la première fois qu'on me voit avec ce chien. Il est venu une fois au studio. Il a été l'accessoire de Sylvain Mirouf pour un tour de magie. Il avait besoin d'un petit chien, mais sinon c'est un chien qui sort rarement avec moi parce que j'ai peur : sa petite taille me fait peur. J'ai peur qu'il tombe, qu'il s'égare, qu'il se fasse écraser. Donc, c'est un chien qui reste avec moi. Mes relations avec ce chien sont surtout à la maison. Là, c'est une grande première. Là, c'est une grande sortie. Mais regardez le bien, car il ne va pas sortir avant longtemps. Mais c'est un chien que j'aime beaucoup, beaucoup, qui me calme quand je rentre.»

Pierre Rousselet-Blanc l'interroge ensuite sur l'importance des chiens dans sa vie. «Ça a toujours été, dit-il. J'ai toujours eu, depuis l'enfance, des Caniches en Normandie. J'ai eu un Setter irlandais magnifique et mort d'une crise cardiaque sur la plage de Cabourg. C'est un chien de chasse qui ne courait pas assez. J'ai eu un Cocker, un petit Cocker noir qui m'a dévasté mon studio d'étudiant en télévision que j'étais il y a 30 ans. Et quand j'ai rencontré Dany, dans les années 70-72, elle avait des lévriers, des petits Whippets. Je n'étais pas fana de ça et je me suis beaucoup attaché. Et il y en a un qui a fait partie de ma vie, mais de la vie de beaucoup de Français également, qui était avec moi, tout le temps qui était Zaza, qui était un Lévrier, qui avait une tête de fennec, qui avait des oreilles toutes droites, une petite antilope qui est restée avec moi près de 15 ans, mais avec moi jour et nuit !»

Dernière question : «Est-ce que tu crois qu'on n'a qu'un chien dans sa vie ? Ou est-ce que l'âme des chiens, au contraire, se répercute de l'un à l'autre ?» «Ah, je ne sais pas, répond l'animateur, j'ai cru pendant longtemps que je n'aurais qu'un seul chien qui était Zaza et que je ne l'oublierais jamais. Et puis, quand on aime les chiens, quand on a la passion des chiens, on les aime tous».

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