Les CFC, ces chlorofluorocarbones qui contribuent à la dégradation de la couche d'ozone, ont été bannis le 17 septembre 1989, après la signature d'un accord historique à Montréal entre quarante-six pays industrialisés, dont la Chine. Pourtant une étude du 22 mai 2019 publiée dans Nature fait état d'une forte hausse des émissions de l'un de ces gaz en provenance de Chine. Dix-huit usines chinoises reconnaissent utiliser des chlorofluorocarbures, responsables du "trou" dans la couche d'ozone, notamment dans la construction d'habitations. Un grave revirement qui pourrait remettre en cause le fragile équilibre de l'atmosphère et de la couche d'Ozone qui commençait pourtant à se reconstituer.
"Ces gaz, contenus dans les aérosols et aussi dans les réfrigérateurs, montent dans la couche d'ozone située à 40 km de la Terre et qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs qui viennent du Soleil."
Ce reportage de 1987 revient sur la signature de l'accord historique de Montréal sur la réduction, la stabilisation et l'interdiction de l'usage des aérosols qui détruisaient alors la couche d'ozone de l'atmosphère. Il décrit ensuite les dégâts provoqués par les CFC sur l'atmosphère à l'aide d'une animation : le gaz s'échappe des aérosols, monte vers la couche d'ozone et l'altère. Images d'un film pris par satellite au-dessus de l'Antarctique, particulièrement touché, où l'on peut distinguer le trou dans la couche d'ozone.
Trou de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique.